Journal 1/2009: Attention à l'augmentationdu travail administratif!

12.03.2009

La tâche de l'instituteur comporte à partir de la rentrée 2009/2010 une tâche administrative de 18 heures par année scolaire, cela fait une demi-heure par semaine scolaire. Il s'agit de la tenue du registre et du journal de classe, de la rédaction des bulletins, de la correspondance avec les parents d'élèves, avec l'inspecteur, les autorités communales et occasionnellement avec le Ministère de l'Education nationale. De l'avis de beaucoup d'enseignants ce travail administratif a tendance à augmenter au cours des dernières années. De plus en plus de demandes du MEN concernant des statistiques sur les élèves scolarisés dans nos écoles, des communications aux parents d'élèves etc. augmentent le travail administratif des enseignants.

Avec les épreuves standardisées en 3e la demande de saisir les résultats des épreuves pour chaque élève sur fichier informatique a certainement fait déborder le vase. Voilà pourquoi le SEW/OGBL a conseillé aux enseignants de renvoyer leurs cahiers de test sans les encoder.

Nous sommes d'avis que l'essentiel du travail de l'instituteur concerne l'enseignement, le contact avec les élèves, la préparation des cours et le feedback sur les travaux des élèves. Or de plus en plus des tâches connexes viennent grignoter cette tâche principale pourtant essentielle pour le bon fonctionnement de notre école. Nous demandons aux instituteurs et institutrices de rester vigilants sur l'ampleur du travail administratif qu'on leur impose. Il est clair que le recrutement de personnel supplémentaire pour les besoins de l'inspectorat et du SCRIPT, notamment la création de l'Agence Qualité, aura tendance à générer une bureaucratie croissante. Le SEW/OGBL ne s'opposera pas à des demandes bien fondées dès lors qu'on aura veillé à réduire l'envergure bureaucratique au minimum, mais il veillera à ce que ces demandes n'occupent pas une part croissante du travail de l'instituteur. Ainsi nous sommes également intervenus pour la saisie des données des épreuves en 6e par voie informatique. Actuellement ces procédures sont fastidieuses et nous demandons à garder la possibilité d'une saisie sur support papier. Nous publions ci-joint nos interventions et les réponses du MEN.

Monique Adam