Diète syndicale 2010

Association de gestion de Vauban, Lycée français du Luxembourg a.s.b.l.
Commencées d’une façon non constructive en 2007, les négociations pour le renouvellement de la convention collective de travail pour les 83 salariés - enseignants, personnel administratif, technique et de santé - du Lycée Vauban ont abouti le 5 juin 2009.
Cette nouvelle convention, conclue entre le SEW/ OGBL et le conseil d’administration de l’association, expirera le 31 août 2011 et engendre
- l’adaptation des grilles de salaire inférieures qui entraine une augmentation substantielle d’en moyenne:
- 2,66% au 1er juin 2009,
- 1,5% au 1er septembre 2009 et
- 4% au 1er septembre 2010
- le paiement d’une prime unique générale avec le salaire de juin d’un montant de 400€
- l’augmentation décente de la rémunération des compléments pour travaux extraordinaires, l’harmonisation de l’indemnité de professeur principal
- l’augmentation et l’harmonisation partielle de la rémunération des heures supplémentaires
- l’adaptation de l’indemnité de déplacement
- la fixation des congés annuels du personnel de santé et l’adaptation des congés des surveillants
- l’augmentation du congé paternel
- l’introduction d’un droit à un jour de congé pour convenances personnelles, fractionnable et renouvelable et à des jours fériés confessionnels non catholiques.
International School of Luxembourg a.s.b.l.
En mai 2010 le SEW/OGBL et le LCGB dénoncent conjointement une partie de la convention collective de travail des quelques 160 salariés de l’ISL. Après avoir analysé les données concernant la situation économique, les résultats 2008 et 2009, le programme d’investissements et la politique du personnel, fournis par l’employeur lors d’un premier échange de vues pour organiser les négociations, les syndicats ont présenté leur catalogue de revendications commun le 17 juin 2010 aux représentants patronaux. Les améliorations visées portent avant tout sur l’organisation du temps de travail et l’augmentation des salaires. Une 2e réunion, lors de laquelle l’employeur a présenté ses contre-propositions, a eu lieu le 28 octobre. Depuis, les négociations s’avèrent difficiles.
Ecole Européenne Luxembourg II
Au courant d’avril 2010, le SEW/OGBL a reçu le mandat de la majorité des 60 personnes concernées, tombant sous le statut de salarié de droit luxembourgeois, pour demander l’ouverture de négociations en vue de l’introduction d’une convention collective de travail, ce qui a été fait le 6 mai 2010. Or, la direction de l’ Ecole Européenne Luxembourg II a chargé une étude d’avocats pour entrer en contact avec nous afin de clarifier si leur mandante est tenue à entrer en négociations, puisqu’elle n’emploie, selon l’avocate en charge, que du personnel qui bénéficie d’un statut particulier. L’avis du chef du département juridique de l’OGBL confirme l’avis du SEW/OGBL et ceci a été communiqué à l’étude. Jusqu’à présent le problème n’est toujours pas résolu et les négociations n’ont pas encore commencé.
Groupe de travail Enseignement supérieur et Recherche
Afin d’élaborer un catalogue d’actions et une stratégie y afférente, l’SEW/OGBL a créé, en début 2009, un groupe de travail en son sein, qui réunit les délégués du personnel de l’Université du Luxembourg (UdL), des Centres de Recherche Publics (CRP) Santé et Henri Tudor, élus lors des élections sociales en 2008 sur une liste OGBL. Ce groupe a publié, en juin 2009, un communiqué de presse résumant ses réflexions et appelant le futur gouvernement à les prendre en considération lors de l’élaboration du programme gouvernemental. La prochaine étape fut la préparation et la participation d’une délégation du groupe à l’entrevue de l’OGBL avec le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche François Biltgen (03.12.09), pour un échange de vues sur les revendications principales de l’OGBL par rapport à l’enseignement supérieur et la recherche au Luxembourg, ainsi que sur les priorités du gouvernement dans ce domaine. La délégation de l’OGBL a développé l’idée de mettre en place une couverture conventionnelle pour l’ensemble du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche. Pour informer les délégués du CRP Gabriel Lippmann et du CEPS/Instead, non affiliés à l’OGBL, des démarches prévues par le groupe de travail et afin de leur donner la possibilité de se joindre au syndicat et ses activités, le SEW/OGBL les avait invités à participer à sa réunion de décembre 200. A l’occasion de cette réunion, une collaboration étroite entre les représentantes et représentants du personnel de l’OGBL et les autres a été retenue.
Le groupe de travail s’est réuni dans cette nouvelle constellation en janvier et février 2010 et a procédé à une enquête dans les différentes institutions afin de réunir toutes les informations nécessaires pour dresser un état des lieux relatif aux conditions de travail et de rémunération actuelles. Suite aux résultats de ces enquêtes, qui ont mis en évidence des points de départ très différents, il a été retenu d’un commun accord avec les délégués OGBL de l’UdL de négocier une convention collective pour le personnel de l’UdL et d’essayer de négocier une convention pour le secteur de la recherche proprement dit. Entre mars et mai 2010, plusieurs réunions d’information et de consultation ont été organisées et menées avec les personnels de toutes les institutions, à l’exception du CRP Lippman. Suite à ces réunions, le SEW/OGBL a reçu le mandat des salariés de l’UdL et des CRP Santé et Tudor pour préparer les négociations.
Un échange de vues avec le recteur et le directeur administratif de l’UdL a eu lieu le 7 juillet 2010, suite à la demande officielle d’ouverture de négociations en vue de l’introduction d’une convention collective de travail de la part du SEW/OGBL. Les négociations pour les quelques 850 salariés commenceront en janvier 2011.
La délégation du CRP Santé est en train de mettre en place des groupes de travail internes, en étroite collaboration avec le SEW/OGBL, pour élaborer un catalogue de revendications. Cette convention couvrira plus ou moins 240 personnes. Le SEW/OGBL rencontrera la délégation du CRP Tudor en date du 30 novembre courant pour démarrer la même procédure en faveur des 400 salariés environ.

Danièle Nieles