Conférence de presse SEW/OGBL et APESS

15.06.2013

Pressekonferenz SEW/OGBL an APESS vum 14. Juni 2013


Hei kënnt dir de Message vun eiser Pressekonferenz an der Integralitéit lauschteren



Als Fazit vun dëser Pressekonferenz insistéiere mir op dräi wichteg Konklusiounen:

  1. Obscho mer e gutt Resultat erreecht hunn, geet et eis net duer fir de Streik ze lancéieren.
    Mir streiken net fir ze streiken, mä fir eis Ziler ze erreechen.
  2. Feduse a SNE hunn sech selwer diskreditéiert. Si hunn aus puren Machtintressen net gezéckt, d'Bewegung ze splécken an d'Spill vun der Regierung ze maachen.
  3. Eis Bewegung géint dee Gesetzprojet a géint déi falsch Reformpolitik an der Schoul geet weider. Mir setzen d'Regierung, déi schonn immens geschwächt ass, weider ënner Drock !



Presserevue


  • Journal(137 KB)

    An der Hürde gescheitert


    Doch der Widerstand von SEW und Apess gegen die Reform des öffentlichen Dienstes geht weiter



  • Lëtzebuerger Wort(265.4 KB)
    Protest gegen Reform im öffentlichen Dienst

    Lehrerstreik fällt ins Wasser


    SEW und Apess machen SNE, Féduse und Regierung für das Scheitern verantwortlich



  • Tageblatt

    Nur 40 Prozent der Lehrer wären bereit, ihre Arbeit aus Protest niederzulegen


    Kein Streik im „Enseignement“


Merci pour votre engagement et votre courage!


À ce jour, nous sommes 3.057 à nous engager pour lutter contre le projet de réforme de la Fonction publique. Nous sommes nombreux, mais nous ne sommes malheureusement pas assez nombreux pour nous lancer dans une grève illimitée refusant l'application du projet de loi au secteur de l'enseignement.

Soucieux de préserver cet instrument de lutte contre les oppressions qu'est la grève, les syndicats APESS et SEW/OGBL s'abstiennent de mener une action qui aurait peu de chances à l’heure actuelle d'aboutir au résultat escompté. D'ailleurs, nous l'avions annoncé dès le début: il faut la participation de la majorité des enseignants pour qu'une telle action ait des chances de réussite.

À ce moment-là, nous étions confiants d'obtenir un taux de participation bien supérieur vu le degré de mobilisation des enseignants lors de la manifestation du 22 mars 2012.

C'était sans compter avec les organisations de la CGFP dans l’enseignement, qui non contentes d’avoir signé de leur côté un accord avec le Gouvernement, ont tout mis en œuvre pour discréditer celles et ceux qui étaient prêts à se battre pour préserver une École publique de qualité avec des conditions de travail satisfaisantes. Ainsi, le mouvement de solidarité initial s’est trouvé miné et nombre de collègues – désorientés par la querelle syndicale et par une argumentation à la fois rassurante et intimidante de la part des protagonistes de l’accord – ont manqué à l’appel.
Il est indéniable que ce comportement de briseurs de grève de la part des organisations de la CGFP a fait le jeu du gouvernement, pourtant extrêmement fragilisé.

Nous savons bien qu’en soutenant courageusement notre mobilisation en vue d’une grève, vous êtes conscient-e des dangers encourus pour l’École publique et qu’il est difficile pour vous – aussi bien que pour nous – de ne pas pouvoir marquer le coup d’une manière décisive. Pourtant, renoncer pour le moment à la grève en tant que moyen d’action ne revient pas à accepter la réforme et nous comptons sur vous afin de poursuivre notre campagne. Nous continuerons notre travail dans l'espoir de convaincre de plus en plus d'enseignants et d'amener le gouvernement à revoir sa politique désastreuse tant en matière de conditions de travail qu’en matière d'éducation en général.

Nous formons – tous ensemble – une force qui prendra de l’ampleur et dont ni le gouvernement, ni les dirigeants des organisations de la CGFP dans l’enseignement ne pourront plus se défaire !

À bientôt !
Patrick Arendt
Guy Foetz
Daniel Reding