Carrière des instituteurs : Urgence de trouver un accord !

Chères collègues,
Chers collègues,
Les négociations devant la conciliation prennent du temps.
Nous devons donc continuer à maintenir la pression en mobilisant massivement tous les collègues pour une grève éventuelle. Comme nous avons exclu une telle organisation au mois de juillet, il devient cependant impossible de l'organiser avant la fin de l'année scolaire.
Même si notre patience est mise à rude épreuve, nous devons persévérer dans nos efforts et ne pas nous laisser décourager. Notre force réside dans l'unité de tous les instituteurs et institutrices derrière les revendications de leurs syndicats. Nous continuerons évidemment à vous tenir au courant de l'évolution du dossier.
Tous ensemble nous réussirons!
Carrière des instituteurs :
Urgence de trouver un accord !
Actuellement la patience des institutrices et des instituteurs est mise à rude épreuve. Depuis que le Gouvernement a accepté de négocier le reclassement de la fonction d'instituteur dans la carrière supérieure, il mène une guerre d'usure en jouant les prolongations sans faire des concessions.
Le mandat que les syndicats ont obtenu de leur base est pourtant très clair :
- Le reclassement dans la carrière supérieure est indispensable, non seulement à cause de son aspect financier, mais également pour la reconnaissance des études et pour l'image professionnelle.
- Pour faire aboutir cette revendication de longue date et créer une dynamique de réforme autour des aspects essentiels du projet de loi sur l'enseignement fondamental, les instituteurs sont prêts à augmenter leur tâche hebdomadaire de 4 heures pour les besoins de l'évaluation des compétences, du travail de concertation dans les équipes pédagogiques et multidisciplinaires et le renforcement du partenariat avec les parents.
- Toute augmentation de la tâche d'enseignement direct irait au détriment de la qualité de l'enseignement.
- Les institutrices et les instituteurs sont massivement mobilisés à faire grève, si leurs revendications n'aboutissent pas.
La prochaine réunion de conciliation étant fixée au 19 juin, il est évident qu'en cas d'échec de la procédure prévue une grève selon les dispositions légales de la loi du 16 avril 1979 n'est plus possible avant la fin de l'année scolaire, mais devra être reportée à la prochaine rentrée. Cela ressemble fort à une tentative du Gouvernement visant à empêcher les syndicats de déclencher une grève au moment où la mobilisation bat son plein.
Le Gouvernement serait en tout cas bien avisé de peser les risques de son jeu d'esquive entre concession et conflit. En laissant traîner le conflit jusqu'à la rentrée, le mécontentement ne va que grandissant, et il ne faut pas sous-estimer la détermination d'un corps enseignant en colère. Les réformes prévues par le projet de loi sur l'enseignement fondamental risquent d'en faire les frais.
À l'heure actuelle, les propositions des syndicats visent à la fois à soutenir les réformes promises par le projet de loi et à réaliser un reclassement honorable dans la carrière supérieure. C'est une offre sérieuse pour une réelle dynamique de changement. Cela est possible dans un climat scolaire serein. Voilà pourquoi, il faut trouver rapidement un accord acceptable pour les instituteurs. Si le Gouvernement et surtout la Ministre de l'Education nationale tiennent à rester crédibles dans leurs discours sur l'école, il est grand temps qu'ils se décident à accepter les propositions des enseignants.
Communiqué par les syndicats SEW/OGBL et SNE/CGFP