Le bon usage (Journal 1/2010)

07.02.2010

S’adressant à son supérieur hiérarchique pour un conseil, une collègue eut l’information essentielle suivante: «Där kënnt net méi Schoul hale wéi an de foffzeger Joer.» Et effectivement, nombre d’enseignants ne se sont pas encore adaptés aux innovations pédagogiques récentes et notamment au nouveau vocabulaire à utiliser. Pour les aider, nous avons dressé une liste – non exhaustive – d’expressions périmées et de leurs pendants répondant aux exigences de l’école moderne.
Ne dites pas:
la cantine
Ne dites pas:
une entrevue avec les parents et leur enfant
Dites:
la maison relais, resp. le restaurant scolaire
Dites:
une rencontre tripartite, resp. une soirée portfolio

Ne dites pas:
les calculs
Ne dites pas:
le bulletin
Dites:
les mathématiques, resp. nombres et opérations
Dites:
le bilan trimestriel, resp. le bilan intermédiaire,
resp. le portfolio, resp. le bilan de fin de cycle,
resp. le dossier d’évaluation

Ne dites pas:
l’«Unterrécht»
Ne dites pas:
faire redoubler un élève
Dites:
l’instruction religieuse et morale
Dites:
prolonger le maintien de l’élève au cycle
au-delà de la durée réglementaire

Ne dites pas:
la CMPP
Ne dites pas:
un élève faible
Dites:
la Commission d’inclusion scolaire
Dites:
un élève dont le profil de compétences
fait apparaître des zones de progression incertaines

Ne dites pas:
l’application
Ne dites pas:
le ministre de l’Education nationale Pierre Frieden
Dites:
– (n’existe plus)
Dites:
la ministre de l’Education nationale et de la
Formation professionnelle Mady Delvaux-Stehres

Ne dites pas:
la Spillschoulsjoffer
Ne dites pas:
l’inspecteur
Dites:
l’institutrice du cycle I de l’école fondamentale,
resp. l’institutrice de l’éducation précoce
dans le cycle I de l’école fondamentale
Dites:
«l’inspecteur»