Conclusions des discussions de l’atelier 4 :L’orientation des élèves (Nico Nicks, Nadine Elcheroth)
Conclusions des discussions de l’atelier 4:
L’orientation des élèves
- Abolir la procédure d’orientation actuelle!
Au début de la procédure d’orientation (il y a 15 ans environ), les épreuves étaient un indice supplémentaire pour pouvoir orienter au mieux les élèves. Actuellement, les épreuves jouent le rôle de l’ancien examen d’admission: les élèves sont préparés aussi bien par les enseignants que par les parents. Lors du conseil d’orientation, les résultats des épreuves ont beaucoup de poids.
Les épreuves standardisées n’évaluent pas les progrès des élèves ou leur attitude face au travail. Ainsi, la pratique des épreuves est contraire à l’enseignement par compétences et à l’évaluation formative.
- Il faut abolir les épreuves standarisées.
Les enseignants se voient face à une «pseudo-orientation » vers 3 ordres d’enseignement (classique, technique, modulaire), basée essentiellement sur les résultats scolaires et moins sur les intérêts et capacités des élèves.
Les élèves devraient être orientés davantage vers un ordre d’enseignement qui correspond à leurs intérêts.
Les titulaires des classes du C4.2 et les membres des équipes pédagogiques sont des professionnels qui n’ont pas besoin de se «cacher» derrière une commission pseudo-objective. Ils doivent avoir le droit de se prononcer ouvertement devant les parents sans attendre l’avis du conseil d’orientation.
L’avis d’orientation tel qu’il est formulé actuellement met les parents devant un fait accompli; le terme «AVIS» est mal choisi! Les parents n’ont aucun choix; ils n’expriment sur leur avis qu’un souhait. Il n’y a pas de vrai partenariat entre l’école et les parents. - Les parents décident, sur avis de l’équipe pédagogique, sur l’orientation de leur enfant.
- Il faut abolir les épreuves standarisées.
- Améliorer l’information sur les différents ordres d’enseignement au secondaire!
L’image des différents ordres d’enseignement surtout celle au technique et du modulaire doit être revalorisée, et ceci par des informations à l’adresse des parents et des enseignants, p. ex. des informations sur les débouchés professionnels, ….
- Il faudrait organiser au niveau régional et en collaboration avec l’inspectorat et les lycées des «Foires des Lycées» (cf. Foire des Lycées à Hosingen, 12.3.2011) dans la 1re moitié de l’année scolaire, vu que les « portes ouvertes » ont lieu beaucoup plus tard (pendant les mois de mars, avril, mai) et à un moment où beaucoup de parents et élèves se sont déjà décidés pour un ordre d’enseignement sans avoir pris connaissance de toutes les possibilités que l’enseignement secondaire offre.
- Organiser des échanges réguliers entre les enseignants du fondamental (cycle 4) et les enseignants du secondaire (cycle inférieur)!
- feedback sur l’orientation!
- informations:
- sur les compétences des élèves à la fin du cycle 4
- sur les compétences requises pour les classes de 7e.
- Il faudrait absolument améliorer la communication entre le fondamental et le secondaire par des échanges réguliers au niveau régional ou dans des groupes de travail constitués par desenseignants du secondaire et des enseignants du fondamental.
Les enseignants du fondamental devraient être renseignés sur les attentes et les compétences requises des élèves pour pouvoir suivre en classe de 7e; les enseignants du secondaire devraient connaître le plan d’études du C4.
- Relancer la discussion sur le principe du « tronc commun»!
Les problèmes d’orientation et de la revalorisation de l’un ou l’autre ordre d’enseignement ne se poseraient pas, si la discussion du «tronc commun», comme suite logique d’une évaluation formative et d’un enseignement par compétences, était relancée. La loi du…, votée sous le ministre Robert Krieps, donne le cadre légitime à ce principe. Pourtant, la mise en pratique du «tronc commun» semble être le plus grand obstacle dans cette discussion. En Belgique p.ex., le «tronc commun» fonctionne et la réalisation ne pose pas de problèmes.
Nico Nicks, Nadine Elcheroth