(Journal 1/2005)

07.02.2005

Questions parlementaires


En décembre 2004 Madame la députée Viviane Loschetter avait posé trois questions concernant les études et la profession de l'éducatrice et l'éducateur gradué à Monsieur le Ministre de l'Enseignement Supérieur François Biltgen.

La réponse à sa première question relative à l'existence de statistiques sur le nombre de diplômes luxembourgeois ou étrangers homologués au Luxembourg a bel et bien souligné une diminution massive du nombre de personnes terminant leurs études supérieures d'éducatrice ou d'éducateur gradué au Luxembourg (71 en 2000 contre 35 en 2004). Si on compare les chiffres luxembourgeois de 2001 (29 diplômes décernés) avec le nombre de diplômes belges homologués en 2002 (54) on pourrait se laisser entraîner à conclure que les étudiantes et étudiants ayant raté leur dernière année d'étude au Luxembourg l'ont terminée avec succès l'année suivante en Belgique. Il serait donc utile de connaître les conclusions du MES respectivement les résultats d'éventuelles analyses.

Quant à la deuxième et troisième question concernant les priorités du MES relatives aux études et l'avenir de l'offre de la formation en cours d'emploi, le ministre a en bel et bien décliné sa responsabilité en soulignant que l'ampleur et le contenu de la formation à l'éducateur gradué et l'éducatrice graduée qui fera l'objet d'une refonte seront décidés, de même que l'offre de formation en cours d'emploi par les instances de l'UdL.

Le SEW/OGB-L regrette cette position ministérielle, il aurait préféré que le gouvernement formule ses souhaits concernant le contenu de la formation, notamment parce que l'Etat est le futur employeur respectivement financier des postes de travail conventionnés des personnes concernées.

En outre, le SEW/OGB•L aurait été ravi de voir des données statistiques ventilées par sexe, même si le Conseil de gouvernement n'a décidé que le 28 janvier 2005 de produire de telles statistiques.

Danièle Nieles