23.06.2007

En date du 26 avril 2007 des délégations de la FAPEP, représentée par MM Claude Scheuer et Yves Picard, du SEW, représenté par MM Guy Foetz et Patrick Arendt et de la FGIL, représentée par MM Gilbert Hopp et Pit Clees se sont réunies pour discuter de l'éducation sportive dans l'éducation primaire et secondaire.

Les récents rapports sur l'obésité des jeunes sont alarmants. Les enseignants constatent de plus en plus de déficits de la motricité chez les enfants et les adolescents. La plupart des jeunes manquent de goût de l'effort physique et mènent un mode de vie trop sédentaire. Malgré une situation très préoccupante, l'éducation physique reste toujours le parent pauvre de notre système scolaire. Tout en sachant que l'école ne peut pas combler tous les problèmes reliés à un manque d'activité physique, la FAPEP, le SEW et la FGIL font valoir les revendications suivantes:

• Nous exigeons une formation sportive de qualité pour tous les élèves par un renforcement de la position du sport dans nos écoles primaires et postprimaires.
  Au primaire, le nombre de leçons d'éducation sportive au degré supérieur se limite à 2 leçons. Il est indispensable d'augmenter l'espace-temps réservé aux activités physiques dans ces cycles. Au niveau du postprimaire, nombre de leçons sont raccourcies par le transport des élèves vers les infrastructures sportives et l'horaire de certaines classes ne prévoit même plus d'éducation sportive. Les infrastructures sportives, ainsi que le matériel des écoles primaires et des lycées doivent être adaptées aux besoins d'un enseignement physique de qualité. L'emplacement des salles sportives doit se trouver à proximité des écoles pour éviter des pertes de temps pendant le trajet vers les salles et les piscines.
• L'enseignement de l'éducation physique doit être assurée par du personnel diplômé.
• Les activités sportives péri- et parascolaires assurées respectivement par la LASEP et la LASEL doivent être valorisées. Les leçons de sport assurées par les enseignants du primaire pour le cadre de la LASEP sont à intégrer dans la tâche des enseignants au niveau du primaire. D'une façon générale, les activités péri- et parascolaires sont à transférer sous la compétence du MEN pour garantir une bonne qualité et éviter une privatisation de ces services.
• L'éducation physique qui pour l'instant n'est offerte en tant qu'option, doit redevenir partie intégrante de la formation des futurs instituteurs à l'Université du Luxembourg.
• Les enseignants de l'enseignement primaire et de l'enseignement secondaire qui veulent changer d'ordre d'enseignement doivent pouvoir bénéficier d'une valorisation de leurs acquis professionnels.