Entrevue entre la FAPEL et le SEW/OGB-L

21.02.2005

Récemment une délégation du Syndicat Education et Sciences de l'OGB-L, composée de Mesdames Monique Adam, présidente, Danièle Nieles, secrétaire générale, Sonja Delli Zotti, assistante et Monsieur Patrick Arendt, membre de la Direction syndicale, a rencontré Madame Miichèle Retter et Monsieur Raymond Heijnsbroek de la Fédération des Associations de Parents d'Elèves du Luxembourg pour un échange de vues sur la réforme de la loi scolaire et de la formation des institutrices et instituteurs.

En vue d'améliorer l'organisation et la gestion de nos écoles, la Fapel demande la mise en place d'un conseil administratif au niveau de chaque école qui devrait regrouper tous les partenaires scolaires. Vu la pénurie des instituteurs, elle propose de confier la gestion administrative d'une école à un employé non- enseignant.

Le SEW/OGB-L n'est pas en faveur d'un gestionnaire administratif et propose une gestion plus pédagogique avec des comités de cogestion des enseignants au niveau de toutes les communes ayant des relais au niveau de tous les bâtiments scolaires. Il est favorable à une structure permettant une participation des parnts d'élèves dans la discussion sur le développement des écoles et l'organisation scolaire.

Selon le SEW/OGB-L et la Fapel, l'organisation et le fonctionnement des commissions médico-psycho-pédagogique est trop bureaucratique et dépossède les principaux acteurs de la mise en place des aides nécessaires. Souvent les difficultés s'accroissent avant qu'une aide appropriée ne parvienne aux élèves concernés. Lors des prises de décision, les parents d'élève et l'enseignant de la classe qui l'accueille devraient être présents.

Etant donné que de plus en plus de parents demandent une intégration de leur enfant à besoins spécifiques dans l'éducation préscolaire ou l'enseignement primaire de leur commune, il faut que les autorités communales se donnent les moyens de répondre à cette demande. A cet effet, une équipe multidisciplinaire doit pouvoir se constituer au niveau de chaque école.

L'école luxembourgeoise doit surtout veiller à améliorer l'égalité des chances de tous les élèves, indépendamment de la commune, du quartier, ou du milieu socio-économique, où ils résident.
Un facteur important pour l'amélioration de la qualité de l'enseignement est la formation des enseignants. Or, le Luxembourg a pris un retard considérable dans l'adaptation de la formation des instituteurs et institutrices au standards européens. Les deux délégations ont convenu qu'il serait urgent de revoir le contenu de cette formation et de la fonder sur un master en sciences de l'éducation.