Appel à la manifestation du 16 mai

05.05.2009

Eng gutt Aarbecht muss sech méi lounen
ewéi d'Spekulatioun op der Bourse!
D'Sozialpädagogen fuerderen eng Bachelor
Carrière! ELO ass et un eis!

Mir manifestéieren och fir eist Matsproocherecht an de Comités d'école an an de Comités de cogestion, déi munch Parteien am léiwste géingen direkt no de Walen duerch Direkteren ersetzen.
Dat wäerte mir net zouloossen!
Eng gutt Aarbecht därf eppes kaschten!


De Sozialpädagog am Enseignement
fondamental ass heiandsdo de CLOWN
awer net méi den DEPP!


Rendez-vous à 15h00 dans la rue de Strasbourg, Luxembourg!



Le 16 mai prochain, le SEW sera présent à la grande manifestation pour les emplois, le pouvoir d'achat et la justice sociale.


Si les jeunes n'ont pas la perspective d'un avenir meilleur, nos professions d'enseignants et d'éducateurs ne sont plus crédibles. Nous manifesterons donc le 16 mai.


Nous avons des intérêts communs avec tous les salariés, nous avons besoin de leur solidarité et ils ont besoin de la nôtre. Nous manifesterons donc le 16 mai.


Les responsables politiques doivent changer de cap pour privilégier un développement durable dans l'intérêt général. C'est pour cela que nous manifesterons le 16 mai.



Le SEW/OGBL appelle tous ses membres et sympathisants à rejoindre massivement la manifestation derrière la banderole du SEW. Ce n'est qu'à travers notre engagement que nous pourrons provoquer des changements.
Le 16 mai prochain, le SEW sera présent à la grande manifestation pour les emplois, le pouvoir d'achat et la justice sociale.

En tant qu'enseignants et éducateurs, nous nous sentons particulièrement concernés par les perspectives offertes à la jeunesse dans la société de demain. Les politiques néolibérales ont engendré une redistribution massive du bas vers le haut privilégiant le profit des actionnaires et les spéculations boursières au dépens des intérêts des salariés. La crise financière et économique risque d'aggraver cette situation, si nous ne provoquons pas un changement de politique.
Comment expliquer aux jeunes qu'ils devraient accepter des emplois moins bien rémunérés et moins stables que ceux de leurs aînés?
Comment leur expliquer que leur sécurité sociale serait moins bien assurée que par le passé, alors que notre société continue à produire toujours plus de richesses ? Comment leur proposer de choisir un métier pour assurer leur avenir, s'ils doivent constater jour après jour que le travail n'est pas rémunéré à sa juste valeur?
Si les jeunes n'ont pas la perspective d'un avenir meilleur, nos professions d'enseignants et d'éducateurs ne sont plus crédibles. Nous manifesterons donc le 16 mai.

En 2008, les instituteurs ont revendiqué la carrière supérieure pour leur profession, ils ont eu satisfaction sur ce point, même si leur tâche a été sensiblement alourdie et si les dispositions concernant les jeunes et le lissage des pensions peuvent être considérées comme profondément injustes. Lors des négociations difficiles l'OGBL les a soutenus.
Les professeurs de l'enseignement secondaire et secondaire technique s'opposent à un déclassement de leur carrière et demandent un recrutement au niveau d'un master académique disciplinaire avec 300 ECTS. Ils refusent que le gouvernement recrute toujours plus de chargés de cours et demandent une augmentation du nombre d'enseignants qualifiés.
Les éducateurs et éducateurs gradués exigent le reclassement de leur carrière sous-évaluée par rapport au niveau de leurs études et de leur degré de responsabilité.
L'ensemble du personnel enseignant et éducatif proclame aujourd'hui: «Eng gutt Aarbecht däerf eppes kaschten!». Ce mot d'ordre vaut pour tous les salariés, dont les rémunérations n'ont pas évolué pendant les 20 dernières années au même rythme que les richesses produites.
Nous avons des intérêts communs avec tous les salariés, nous avons besoin de leur solidarité et ils ont besoin de la nôtre. Nous manifesterons donc le 16 mai.

En général nos économies sont orientées vers les profits à court terme. L'intérêt général et la préservation d'un environnement vivable ne sont pas assez pris en compte. Nous avons besoin d'une économie au service de tous ceux qui travaillent et pas seulement de quelques privilégiés. Il faut un revirement au niveau de la politique pour créer un cadre qui permette la prise en compte des intérêts fondamentaux de la population. C'est ce que doivent comprendre nos responsables politiques tant au niveau européen que national.

Les responsables politiques doivent changer de cap pour privilégier un développement durable dans l'intérêt général. C'est pour cela que nous manifesterons le 16 mai.