Rapport du workshop : Education precoce et enseignement prescolaire
vCoordinatrices: Marie-Paule Kohn et Danièle Nieles
Constatation :
Bien qu'il y ait des plans cadres, la différence entre les contenus de l'éducation précoce et de l'enseignement préscolaire est faible et difficile à expliquer, même par les personnel enseignants et éducatifs. Souvent l'éducation précoce est tout simplement perçue comme une première de trois années de préscolaire, tant par le personnel que par les enfants et leurs parents.
Conclusions :
Les participantes au groupe de travail « précoce et préscolaire » demandent :
-l'élaboration d'un concept en concertation avec les représentantes et représentant du personnel enseignant et éducatif ;
- l'instauration, au niveau de toutes les communes, de structures de dialogue et d'échange pour les personnels du précoce, préscolaire et primaire afin d'avoir la possibilité de mieux organiser et suivre leurs élèves ;
- la mise en place d'un tutorat dans le cadre de la formation des futurs personnels de l'éducation précoce, qui devrait aussi encore être garanti pendant les premières années de la vie professionnelle ;
- le renforcement de l'orientation professionnelle de jeunes hommes vers l'enseignement préscolaire et l'éducation précoce ;
- la promotion de la formation continue - obligatoire, sous condition que les enseignantes et enseignants puissent participer à l'élaboration des contenus ;
- l'instauration d'une formation continue destinée aux « anciennes » institutrices préscolaires engagées dans l'éducation précoce ;
- l'harmonisation des moyens mis à disposition par les autorités communales, afin que garantir une même qualité d'enseignement et de promouvoir ainsi l'égalité des chances ;
- la garantie d'une offre d'éducation précoce au moins pendant cinq matins par semaine dans toutes les communes ;
- la collaboration et concertation, au niveau communal, entre les personnels enseignant et éducatifs de l'enseignement et le personnel faisant partie des structures péri- et parascolaires ;
- la création d'infrastructures adéquates, permettant un enseignement de qualité ;
- la mise à disposition de moyens budgétaires par l'état dans les communes ne disposant pas de fonds pour investir dans les structures péri- et parascolaires pour que chaque enfant puisse bénéficier d'un encadrement adapté à ses besoins ;
- la réduction du nombre d'élèves par membre du personnel, soit 15 enfants maximum ;
- la mise en place d'équipes pluridisciplinaires dans les deux ordres d'enseignement pour garantir un travail qualitatif et promouvoir l'intégration des enfants à besoins spécifiques ;
- les mêmes conditions de travail pour et un niveau de formation identique des membres des équipes pluridisciplinaires ;
- la mise à disposition des services d'une personne de confiance, médiateur ou médiatrice professionnel indépendant, afin de résoudre les problèmes relationnels pouvant surgir dans le milieu scolaire ;
- l'amélioration du flux d'informations du ministère de l'éducation nationale - à savoir que les brochures officielles, distribuées aux membres du groupe de travail par les coordinatrices, n'étaient connues que par une minorité.
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