Kee Gehälterofbau am Enseignement!

10.02.2011


Non aux réductions salariales dans la
Fonction publique!


Non à un système d’évaluation contreproductif
et absurde!


Ce que le Gouvernement entend actuellement vendre comme des
«réformes en matière salariale et statutaire» se résume tout simplement
à une réduction des salaires dans la fonction publique.

La grande redistribution au profit des revenus du capital et au détriment
de ceux du travail actuellement en cours sous la pression de puissants
lobbies financiers, n’entend évidemment pas faire halte devant les
salaires de la fonction publique. Aussi notre Gouvernement actuel
entend-il bien se plier aux exigences de ces lobbyistes qui préconisent
le travailler plus pour gagner moins dans tous les secteurs.

L’abaissement du début de carrière à lui seul risque de conduire
à un manque à gagner de quelque 719 212 € sur la carrière d’un instituteur
(voir tableau ci-après), se résumant ainsi à ce que coûte actuellement
l’accession à la propriété du logement. Il va sans dire qu’il en irait
de façon à peu près semblable pour les autres carrières. Ainsi nos
futurs collègues se retrouveraient d’emblée avec un manque à gagner
considérable par rapport aux «privilégiés» ayant eu la chance d’être
nés un peu plus tôt.

Quel puissant message adressé aux générations futures qui devront
comprendre que les réformes ne se feront définitivement plus dans
le sens du progrès!


La mise en place d’une appréciation des compétences personnelles
et professionnelles
de tous les agents de l’Etat ouvrirait largement
les portes au favoritisme de tout genre. L’établissement d’un rapport
d’appréciation basé sur une auto-évaluation et un entretien formel avec
le supérieur hiérarchique conduirait inévitablement à un allongement du
temps de travail dû à la production d’une documentation dans ce seul
but.

C’est favoriser ceux qui savent se mettre en évidence et gaspiller le
temps de travail!


Devant le manque cruel de personnel enseignant et éducatif dans nos
écoles, cette mesure serait contreproductive pour la qualité du travail
accompli dans l’intérêt des élèves.

Par ailleurs, il n’est nullement évident, suivant quels critères le travail
d’un enseignant pourrait être évalué.

Afin d’empêcher une détérioration des conditions de travail et de
rémunération
via l’abaissement des traitements et l’introduction d’un
système d’évaluation contreproductif, particulièrement absurde et
subjectif
dans l’enseignement, le SEW/OGBL mobilisera au cours des
semaines à venir le personnel des écoles à s’opposer massivement aux
projets en question
. Il s’alliera aux autres syndicats du secteur public et
de la Fonction publique pour contrecarrer les projets actuels par tous les
moyens syndicaux disponibles.

Carrière «Instituteur de l’enseignement
fondamental» (grade E5)



L’abaissement de 20% du début de carrière constitue une perte totale
de 719 212 € sur la carrière totale d’un instituteur.