Des changements qui s’imposaient

En date du 5 mai, les responsables du SCRIPT avaient invité le SEW/OGBL pour présenter leur projet des bilans intermédiaires pour le cycle 4.
En résumé, on peut retenir que dans un premier modèle, le nombre des compétences pour les langues était limité à 16 tandis que le modèle 2 proposait uniquement de montrer la progression de l’enfant dans 4 domaines
- compréhension écrite et compréhension orale
- production écrite et production orale
ainsi que 4 domaines pour les mathématiques.
Tous les modèles certifiaient un niveau socle et un niveau avancé, définissant respectivement le niveau requis pour l’Est et l’ES et un niveau d’excellence qui correspond déjà un niveau très supérieur d’une classe de sixième voire de cinquième.
Pour résumer la position du SEW/OGBL, on doit retenir
- de ne pas inscrire de niveau d’excellence sur les bilans pour ne pas courir le risque d’exercer trop de pression sur les élèves (par des parents trop ambitieux) et par conséquence sur les enseignants et ne pas fournir aux lycées un critère pour sélectionner les meilleurs élèves;
- que le SEW/OGBL reste très critique vis-à-vis de l’inscription d’une attitude au travail sur les bilans.
Elle risque de relativiser des résultats médiocres des enfants qui n’ont pu être atteints qu’avec beaucoup d’efforts, étiquetant l’enfant comme élève peu intelligent ou à l’inverse, une belle progression, acquise sans trop d’efforts, menant à la conclusion d’un enfant doué, mais peu motivé; - que le SEW/OGBL met en garde contre les compétences qui jugent des valeurs morales et des comportements des enfants.
Lors d’une réunion de préparation avec le SNE, les syndicats se sont fixés sur le modèle 2 sans niveau d’excellence.