Contre la dévalorisation de la formation du Technicien ! Pour un enseignement secondaire technique adapté aux défis du 21e siècle (Journal 3/2013)
Une pétition proposée en 2008 par le SEW et non soutenue par la FAPEL
Contre la dévalorisation de la formation du Technicien !
Pour un enseignement secondaire technique adapté aux défis du 21e siècle !
Les signataires de la présente pétition rejettent la dévalorisation de la formation du Technicien inhérente au projet de loi 5622 portant réforme de la formation professionnelle.
- Ils-Elles demandent
- le maintien des classes de 10e, 11e, 12e et 13e Technicien de plein exercice avec des périodes de stage de formation en entreprise
- le maintien d’un examen national de fin d’études pour le diplôme de Technicien
- le maintien de l’admissibilité des Techniciens à des études techniques supérieures dans leur spécialité, sans examen ou modules supplémentaires.
- Ils-Elles mettent en garde contre une organisation par modules tous azimuts des contenus de la formation.
En effet, une telle « modularisation »
- placerait les lycées techniques devant des problèmes d’organisation énormes
- détruirait l’unité du groupe classe et ne mettrait à mal la cohérence des matières et l’interdisciplinarité.
- Ils-Elles restent sceptiques face à une nouvelle augmentation du nombre et de la durée des stages en entreprise et soutiennent au contraire une amélioration qualitative des stages existants, dans le sens d’une meilleure intégration des deux lieux de formation, que constituent le lycée technique et l’entreprise de stage.
- Ils-Elles dénoncent la tentative d’un retour à l’école professionnelle d’il y a 25 ans, nullement adaptée au développement technologique et social actuel, qui met en péril la survie de l’Enseignement secondaire technique et les perspectives professionnelles de ses élèves et qui risque de nuire gravement à l’avenir économique du pays.
- Ils-Elles insistent auprès de Madame la Ministre de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, auprès du Gouvernement et auprès de tou-te-s les député-e-s, qu’au lieu de niveler vers le bas, il faut tirer vers le haut nos jeunes dès les premières années de leur scolarité et leur permettre d’accéder aux savoir, savoir-faire et savoir-être indispensables dans notre société de la connaissance.