26.04.2011

Les salariés paient pour la crise, les entreprises empochent des cadeaux La conférence annuelle des 15 syndicats professionnels de l’OGBL a réuni hier soir à Bertrange plus de 450 présidents et membres de délégations du personnel. Les sujets traités comprenaient le pouvoir d’achat, l’indexation, les conditions de travail, la cogestion et la sécurité sociale.
La Conférence des syndicats a marqué son accord avec la proposition consistant à prévoir et à organiser une campagne d’information, de sensibilisation et de mobilisation dans l’ensemble des secteurs sur les sujets traités lors de la conférence.
A cette occasion le président de l’OGBL a tenu le discours de clôture qui lui a permis notamment de réagir au discours sur l’état de la nation du Premier ministre. Si les mesures annoncées en matière d’éducation, d’énergie et de logement sont jugées plutôt positives, Jean-Claude Reding regrette le manque d’autocritique de la part du gouvernement pour avoir imposé à la population une politique d’austérité basée sur des chiffres erronnés. Maintenant que les vrais chiffres des finances publiques - beaucoup plus positifs que projetés - font leur apparition, et que d’un autre côté l’inflation redémarre de plus belle, il est urgent d’agir au niveau de l’inflation domestique en gelant voire réduisant certains prix administrés, en annulant les augmentations des participations aux soins de santé et en mettant en place des compensations pour les salariés. L’OGBL demande notamment d’abolir l’impôt de crise à partir de 2012 et de doubler le crédit d’impôt pour salariés de 25€ à 50€.
Il est évident que les entreprises empochent des cadeaux de la part du gouvernement et que les salariés et pensionnés continuent à payer pour la crise. L’OGBL dénonce fermement cette injustice et exige que correction soit faite dans les meilleurs délais.