Avis du SEW sur le projet de règlement grand-ducal fixant le fonctionnement des commissions d'inclusion scolaire régionale

Déjà dans son avis sur l'enseignement fondamental, le SEW/OGBL avait formulé de nombreuses critiques au sujet de la CIS, comme étant un organe trop bureaucratique. De toute façon il faudrait prévoir la possibilité d'une aide à la classe concernée, sur demande de l'instituteur, même si les parents de l'élève soulevant les problèmes ne marquent pas leur accord pour une prise en charge par la CIS. Malheureusement le SEW/OGBL constate trop souvent que des classes entières souffrent de la présence d'un élève particulièrement perturbateur, sans qu'une aide ne soit apportée pour rétablir une atmosphère de travail sereine.
L'article 1er prévoit un bilan sur les volets cognitif, physique, psychologique, pédagogique et social, alors que très souvent les problèmes d'un élève se situent clairement au niveau d'un de ces volets. Afin de ne pas mettre en place une machinerie trop lourde qui effraie souvent les parents concernés et qui risque d'encombrer la CIS dans son fonctionnement, le SEW/OGBL propose de se limiter aux diagnostics jugés vraiment utiles par les membres de la CIS.
Comme le plan de prise en charge individualisée mentionné à l'article 2 doit être élaboré avec la collaboration de tous les membres de l'équipe multidisciplinaire, le dossier de l'élève devrait également être accessible à chaque professionnel appelé à travailler avec lui.
Si les membres des CIS régionales et locales doivent toucher une indemnité, celle-ci doit également être attribuée aux autres personnes tenues à assister aux réunions. De toute façon le SEW/OGBL est d'avis que le titulaire de la classe que fréquente l'enfant de même que le responsable de l'école différenciée régionale devraient être membres ad hoc de la CIS discutant un dossier les concernant. Ces derniers seraient par la même occasion également tenus au secret professionnel dont il est question à l'article 5.