Avis du SEW concernant les projets et avant-projets suivants : fix. les grilles horaires /dét. l’évaluation des élèves et les conditions des certificats / fixant les métiers de la formation professionnelle / - dét. les modules préparatoires
Avis du SEW concernant les projets et avant-projets suivants :
- Projet de RGD fixant les grilles horaires de l’année scolaire 2013/14
- Projet de RGD déterminant l’évaluation et la promotion des élèves ainsi que les conditions d’attribution des certificats et diplômes
- Avant-projet de RGD fixant les métiers et les professions sur lesquels porte la formation professionnelle de base
- Avant-projet de RGD déterminant la nature des modules préparatoires et l’organisation et la nature des projets intégrés
Remarques préliminaires
Les avis ci-dessous se limitent à des remarques ponctuelles sur un certain nombre de points traités spécifiquement dans les RGD en question. Il reste que avant toutes choses, il faudra que l’accès direct aux études supérieures des détenteurs de diplômes de technicien soit rétabli, sans modules préparatoires. Pour permettre cela, les contenus très dégradés des modules actuels devront être revalorisés et les objectifs primaires de la formation du technicien redéfinis. A cet effet, il faudra modifier la loi modifiée du 19 décembre 2008.
En attendant cette modification fondamentale, nous résumons ci-dessous les principales exigences du SEW, formulées à plusieurs reprises lors des entrevues avec le MENFP et régulièrement ignorées par les responsables de la formation professionnelle.
Le SEW a régulièrement demandé:
- que la loi portant réforme de la formation professionnelle soit revue de fond en comble ;
- que les modules préparatoires devant permettre aux futurs techniciens de poursuivre des études supérieures soient fixés en concertation avec les partenaires scolaires ;
- que soit réintroduit un examen national en fin de formation ;
- que l’enseignement par modules et l’évaluation par compétences soient adaptés, voire abolis et qu’on adapte un système d’enseignement et d’évaluation classique avec un complément au bulletin basé sur les compétences essentielles ;
- que toutes les classes de DAP et de CCP fassent une première année à plein temps au lycée avant de passer à un régime concomitant, soit en classe de 11e, soit en classe de 12e ;
- que soient entrepris des efforts substantiels dans l’élaboration de filières françaises dans la majorité des formations du DAP et du CCP ;
- que dans tous les lycées proposant les formations du régime professionnel, on mette en place selon des critères objectifs et en concertation avec les acteurs du terrain
- des modules de rattrapage de qualité à raison de la moitié des leçons hebdomadaires prévues par la grille horaire,
- des mesures de remédiation uniformisées au niveau des pratiques et de la durée ;
- que le diplôme de technicien habilite les meilleurs élèves à poursuivre des études supérieures et qu’il faudra donc :
- permettre aux techniciens d’acquérir un niveau linguistique adéquat,
- réintroduire un cours de mathématique de base,
- mettre en place des modules préparatoires spécifiques aux différentes formations et garantir que ces modules soient enseignés dans tous les lycées proposant la/les formation(s) en question et ceci dans le cadre de la grille horaire régulière !
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Projet de RGD fixant les grilles horaires de l’année scolaire 2013/14
Art. 1 : Les effectifs des classes et des auditoires mentionnés dans les remarques des grilles horaires n’ont qu’une valeur indicative.
Le SEW y voit un des grands problèmes dans l’application des nouveaux concepts sur le terrain (évaluation par compétences, différenciation, individualisation, ...). Les groupes curriculaires proposent pour beaucoup de modules un nombre maximal d’élèves, voire un encadrement par deux enseignants (ce qui est de bon sens si les enseignants doivent travailler selon les méthodes de la formation-action) alors que la réalité sur le terrain est souvent tout autre. Surtout au niveau des formations à effectifs importants (et tout particulièrement dans la division administrative et commerciale), les effectifs de classe dépassent souvent très largement les effectifs recommandés par les groupes curriculaires. Un enseignement et une évaluation par compétences devient alors de facto impossible à gérer et à mettre en pratique.
Propositions du SEW
Les recommandations proposées par les groupes curriculaires
- sur les effectifs des classes,
- sur les effectifs des auditoires et
- sur l’encadrement de certains modules par plusieurs enseignants
doivent devenir contraignantes.
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Projet de RGD déterminant l’évaluation et la promotion des élèves ainsi que les conditions d’attribution des certificats et diplômes
Art. 1 pt. 4 b : Un module est réussi lorsque le nombre de compétences obligatoires acquises est supérieur ou égal à trois quarts du nombre total de compétences obligatoires du module. Les nombres obtenus lors de ces calculs sont arrondis à l’unité supérieure.
Le SEW se montre d’accord avec le principe que les compétences obligatoires ne doivent pas être acquises dans leur totalité. Il met toutefois en garde qu’un nombre non négligeable de modules ne proposent qu’une série très limitée de compétences obligatoires à évaluer. La nouvelle réglementation ne porte toutefois ses fruits qu’à partir de 4 compétences obligatoires à évaluer sur un module.
1 compétence obligatoire = 1x0,75 = 0,75 = 1 compétence à réussir
2 compétences obligatoires = 2x0,75 = 1,50 = 2 compétences à réussir
3 compétences obligatoires = 3x0,75 = 2,25 = 3 compétences à réussir
4 compétences obligatoires = 4x0,75 = 3,00 = 3 compétences à réussir
……
Propositions du SEW
Il faudra clarifier cette situation afin de ne pas défavoriser les élèves fréquentant des modules qui ne proposent que 3 ou moins de compétences obligatoires et qui, ainsi, ne peuvent compenser aucune de ces compétences.
Art. 2 pt. 1. f : Sur le bulletin figurent les éléments suivants: (… ) le cas échéant, les mesures de remédiation décidées par le conseil de classe.
Le terme de « rattrapage » n’apparaît plus dans les éléments devant figurer sur le bulletin envoyé à l’élève alors qu’il est spécifiquement nommé dans l’art. 7 du même RGD.
Le SEW rappele que le « rattrapage » est très difficile à organiser par les directions de lycée faute de personnel, d’infrastructures et surtout de plages libres dans la grille-horaire.
Par ailleurs, il devient de plus en plus difficile – en analysant les art. 2, art. 5 et art. 7 – de situer la frontière entre remédiation et rattrapage et de savoir si la remédiation dont on parle dans les art. 2 et art. 5 est applicable dans les mêmes cas de figure que la remédiation dont on parle dans l’art. 7.
Propositions du SEW
Il faudra clarifier les notions de remédiation (art.2, art. 5) et de rattrapage/remédiation (art. 7) et veiller à donner au rattrapage la valeur pédagogique qu’il mérite – dans l’intérêt évident des élèves.
(La) décision du conseil de classe (de réorienter l’élève), dûment motivée, est contraignante pour l’élève en question.
Le SEW se demande comment on peut justifier le fait de contraindre un élève à effectuer une certaine formation contre son gré – avec toutes les conséquences éventuelles sur son avenir professionnel. De plus, cette réorientation risque d’être souvent fonction des choix proposés par le lycée et ne correspondra donc pas forcément ni aux besoins, ni aux souhaits de l’élève concerné.
Par ailleurs, le SEW se demande ce qu’il en est de la réorientation d’un élève en fin de classe de 11e menant au DT ? Un certain nombre de questions restent, en effet, sans réponses :
- La réorientation se fera-elle forcément vers le DAP d’une formation similaire (si une telle formation existe) et l’élève aura-t-il alors une dispense pour la première, voire la deuxième année de formation ?
- Si la réorientation se fait vers le DAP d’une formation différente, dans quelle mesure l’élève aura-t-il une dispense pour l’enseignement général (identique à toutes les formations) et/ou pour l’enseignement professionnel de la nouvelle formation ? Au cas où l’élève pourrait profiter d’une dispense pour l’enseignement général, comment son encadrement sera-t-il assuré pendant ces périodes ?
- Si la réorientation se fait vers une autre formation du DT, qu’en sera-t-il d’éventuelles dispenses ?
Propositions du SEW
Il faudra clarifier l’organisation de la réorientation, tant à l’intérieur du CCP, du DAP ou du DT qu’entre les différents régimes de la formation professionnelle. Par ailleurs, le SEW demande à ce qu’on accorde à l’élève majeur, respectivement à ses parents ou tuteurs (dans le cas de l’élève mineur), un droit de contestation quant à la réorientation proposée.
Art. 6 pt. 2: L’élève qui, à la fin de la classe de 10e DAP ou à la fin des classes de 10e et de 11e DT n’a pas réussi au moins 2/3 des modules obligatoires (…) respectivement au moins 2/3 des modules de l’enseignement professionnel, est réorienté par le conseil de classe (…).
Le SEW n’est pas fondamentalement contre ces mesures contraignantes, encore faudra-t-il assurer que les élèves ayant des modules à rattraper aient le temps et la possibilité, pendant ces deux années, de suivre les cours de rattrapage et de remédiation leur permettant de réussir les modules dans lesquels ils sont en échec.
Le SEW insiste sur le fait que ces élèves sortent d’un cycle inférieur de l’EST d’un extrême laxisme avant de fréquenter un régime professionnel aux règles très contraignantes. Cette situation implique que le nombre d’échecs est tout particulièrement important lors de la première année d’études qui est justement celle à la fin de laquelle les mesures de réorientation sont appliquées.
Propositions du SEW
Les critères de promotion dans le cycle inférieur doivent être renforcés afin d’éviter des différences trop importantes dans l’évaluation des élèves lors du passage d’un cycle à l’autre.
Art. 7 pt. 4 et art. 7 pt. 5 : La direction du lycée doit veiller à offrir à chaque élève qui n’a pas réussi tous les modules, le cas échéant en coopération avec d’autres lycées, les modules de rattrapage (…). En principe, la durée d’un module de rattrapage s’étend sur un semestre. Pour des raisons d’organisation, la direction du lycée peut adapter la durée, le volume horaire, le contenu et le mode d’apprentissage du module de rattrapage.
Pour le SEW, ces deux articles démontrent clairement que les responsables de la réforme professionnelle ne croient pas eux-mêmes au fonctionnement concret du système de rattrapage proposé. Il y a le « en principe » et il y a la réalité sur le terrain. Il est évident que les directions tiennent au maintien de ces marges de tolérance dans le texte puisqu’elles se voient confrontées à l’incapacité d’organiser un rattrapage digne de ce nom.
Propositions du SEW
Organisation de modules de rattrapage de qualité à raison de la moitié des leçons hebdomadaires prévues par la grille horaire. Offre obligatoire de ces modules dans le lycée que l’élève fréquente et à l’intérieur d’une grille-horaire qui ne soit pas surchargée.
Art. 7 pt. 6 : Le conseil de classe peut décider d’offrir à l’élève une mesure de remédiation et le faire soumettre à une évaluation du module « non réussi » au terme de cette mesure de remédiation. Dans ce cas, la mesure de remédiation fait office de rattrapage.
Le SEW accepte le fait que le rattrapage soit remplacé par des mesures de remédiation dans tous les cas où les déficiences de l’élève se limitent à des aspects partiels du module « non réussi ». Ce que le SEW ne peut accepter est le fait que beaucoup de directions – sans mauvaise foi aucune dans la plupart des cas - remplacent le rattrapage par la remédiation non pas pour des raisons pédagogiques mais pour de simples raisons organisationnelles.
Propositions du SEW
Le recours aux mesures de remédiation doit être clairement spécifié.
Les mesures de remédiation doivent être – en acceptant des marges de manoeuvre minimales - uniformisées au niveau des pratiques et de la durée.
Art. 7 pt. 9 : (…) à la fin de la durée normale de la formation (…), l’élève a une année supplémentaire à sa disposition pour rattraper les modules non réussis.
Selon le SEW, cette disposition risque de ne pas tenir la route dans la pratique. Un certain nombre de questions restent sans réponse :
- Dans quel lycée l’élève rattrapera-t-il les modules ?
Par ailleurs, par cette mesure, ne reporte-t-on pas simplement le redoublement tant honni – sans le nommer -vers la fin des études ?
Propositions du SEW
Dans la logique de la réforme de la formation professionnelle, le nombre d’élèves se retrouvant en fin de carrière scolaire (12e DAP respectivement 13e DT) avec un nombre élevé de modules restant à rattraper devrait être très limité (toute situation contraire devant être interprétée comme un échec de la réforme). Pourquoi donc ne pas prévoir, alternativement, pour les élèves n’ayant qu’un ou deux modules à rattraper, l’organisation de modules de rattrapage « intensifs » se terminant par une épreuve au début de l’année scolaire suivante (aux dates des
ajournements classiques). De cette manière, les élèves concernés seraient disponibles, dès le mois de septembre/octobre, pour débuter dans la vie professionnelle, respectivement pour entamer des études supérieures.
Art. 14 pt. 4 : L’élève détenteur du DT est admis conditionnellement en classe de 12e du régime technique.
Selon le SEW, il s’agit ici d’un des nombreux exemples de la détérioration du diplôme de technicien. Dans l’ancien régime, les bons élèves du DT ont régulièrement été promus au régime technique en passant à la fin de la 10e DT
en 11e EST, respectivement de la 11e DT en 12e EST. Aujourd’hui, ces mêmes élèves doivent obtenir un diplôme de 13e DT pour être rétrogradé en classe de 12e EST.
Par ailleurs, le SEW conteste l’affirmation du MENFP que ces passerelles existent toujours et que le conseil de classe peut toujours décider de la promotion d’un élève du DT vers l’EST au cours de sa formation. Cette affirmationest tout simplement un leurre. Le niveau fortement abaissé de l’enseignement des langues, l’absence complète de l’enseignement des mathématiques dans la plupart des formations et la méthode d’enseignement tout à fait différente d’un régime à l’autre ne permettent tout simplement plus, à l’avenir, à un élève du DT de réussir au niveau de l’EST.
Suivant le nouveau projet de réforme du lycée, la formation professionnelle deviendrait à nouveau un enseignementà part. On reviendrait ainsi au ghetto de l’ancienne « École professionnelle » d’avant la loi de 1979 rendantd’éventuelles passerelles inscrites dans le texte de fait impraticables. Le SEW refuse cette proposition rétrograde incrite dans ce nouveau projet: la formation professionnelle devra continuer à faire partie intégrante de l’EST.
Propositions du SEW
Une admission conditionnelle de la 10e DT vers la 11e EST et de la 11e DT vers la 12e EST doit être garantie aux meilleurs élèves du DT. La différence des méthodes d’enseignement entre DT et EST rend pourtant ces passerellestrès difficiles. Au minimum, il faudra repenser l’enseignement général dans les formations du DT afin depermettre aux techniciens d’acquérir un niveau linguistique adéquat et d’approfondir leurs connaissances de base en mathématique.
Art. 14 pt 5 : L’élève détenteur du DAP peut être admis conditionnellement en classe de 12e du régime technique.
Même si le SEW soutient la proposition de donner à un très bon élève du DAP la possibilité de passer en classe de 12e du régime technique, cette disposition est un affront pour tous les élèves du régime de technicien à qui les responsables du MENFP ont enlevé cette possibilité et qui doivent attendre la réussite de leur 13e avant d’accéder éventuellement à une 12e du régime technique. -
Avant-projet de RGD fixant les métiers et les professions sur lesquels porte la formation professionnelle de base
Art. 3 pt. 1 : Pour chaque métier ou profession sont définis un profil professionnel, un profil de formation, …
Le SEW rappelle aux responsables de la formation professionnelle qu’il demande depuis trois années le profil professionnel pour la division administrative et commerciale du régime de technicien sans jamais avoir obtenu de réponse. -
Avant-projet de RGD déterminant la nature des modules préparatoires et l’organisation et la nature des projets intégrés
Art. 1 : Accès aux études techniques supérieures
Alors que l’abandon de l’accès régulier des techniciens aux études techniques supérieures est un des points les plus contestés de la réforme (rappelons que jusqu’à présent le détenteur du diplôme de technicien avait un accès automatique aux études supérieures et que 48 % des élèves détenteurs d’un DT en ont profité), un seul article - des plus flou par-dessus le marché – est supposé réglementer toute cette partie pourtant essentielle. De nombreuses questions restent sans réponses :
- Dans quelle proportion seront répartis les modules de communication/langues, de mathématiques et de spécialisation ?
- Comment ces modules seront-ils intégrés dans l’horaire déjà surchargé des élèves ?
- Qui aura un droit d’accès à ces modules préparatoires ? Le SEW rappelle que dans une première version, le MENFP a exigé que seuls les élèves n’ayant aucun module à rattraper au début de la classe de 12e puissent avoir accès aux modules préparatoires.
- Les modules préparatoires seront-ils proposés dans tous les lycées indépendamment du nombre d’élèves inscrits ?
- Les modules préparatoires de communication/langues et de mathématiques seront-ils, dans leurs grandes lignes, identiques aux différentes formations – ce qui serait un non-sens pédagogique mais très raisonnable financièrement – ou seront-ils adaptés aux besoins des différentes formations – ce qui serait de bon sens au niveau pédagogique mais financièrement plus coûteux ?
- Quel est le pourcentage d’élèves que le MENFP compte pousser vers les études supérieures ? Tout taux en-dessous des 48 % actuellement atteint dans l’ancien régime doit être considéré comme un échec cuisant.
La nouvelle formation du technicien, dans sa forme actuelle, ne garantira qu’un accès très limité aux études supérieures et constitue une dégradation flagrante de la valeur de ce diplôme. Alors que toutes les études nationales et internationales démontrent que la grande majorité des emplois futurs se situe au niveau Bac+, le MENFP s’engage, sur le dos de milliers d’élèves, dans une direction diamétralement opposée.
Propositions du SEW
Le diplôme de technicien doit habiliter les meilleurs élèves – dans des proportions au moins identiques à l’ancien régime - à poursuivre des études supérieures.
Pour y arriver, il faudrait absolument :
- permettre aux techniciens d’acquérir un niveau linguistique adéquat,
- réintroduire un cours de mathématique de base dans toutes les formations,
- mettre en place des modules préparatoires spécifiques aux différentes formations et garantir que ces modules soient enseignés dans tous les lycées proposant la/les formation(s) en question et ceci dans le cadre de la grille-horaire régulière !
Comme ces démarches sont très difficiles à réaliser dans le cadre actuel de la Formation professionnelle, le SEW plaide pour un retour à l’accès direct aux études supérieures des détenteurs de diplômes de technicien, sans devoir passer par des modules préparatoires. Pour y arriver, les contenus très dégradés des modules actuels devront être revalorisés et les objectifs primaires de la formation du technicien redéfinis.
Art. 2 : Le projet intégré se compose des parties suivantes (…): réflexions théoriques, réalisation pratique, présentation orale, entretien professionnel.
Avec tout ce qui doit/devrait être évalué dans un projet intégré, le SEW est en droit de se demander pourquoi certains projets intégrés ne durent même pas une heure.
Propositions du SEW
Instaurer des minima de qualité pour tous les PII et PIF dans toutes les formations.
Art. 6 : Pour chaque projet intégré, le ministre peut désigner un ou plusieurs groupes d’experts chargés d’examiner les projets proposés.
Le SEW se demande pourquoi ces expertises ne sont pas obligatoires comme dans tous les autres régimes de l’enseignement secondaire luxembourgeois !
Propositions du SEW
Obligation d’expertise pour tous les PII et PIF dans toutes les formations.
La durée du PII et celle du PIF ne peuvent dépasser 24 heures à raison de 8 heures par jour.
Propositions du SEW
Afin de garantir des minima de qualité, le SEW propose de déterminer, en plus de la durée maximale, une durée minimale pour la tenue des PII et des PIF.
Luxembourg, le 20 mai 2013