Echange de vues sur la nouvelle loi scolaire entre le MEN et le SEW/OGBL

Echange de vues sur la nouvelle loi scolaire entre le MEN et le SEW/OGBL
En date du vendredi 13 mai 2011, le MEN a invité le SEW/OGBL pour un échange de vues sur la nouvelle loi scolaire et ses conséquences au niveau organisationnel et bureaucratique.
Madame Delvaux, ainsi que ses collaborateurs Guy Strauss, Jean Schram, Robi Brachmond, Flore Schankont accueilli une délégation du SEW/OGBL représenté par Patrick Arendt, Monique Adam, Martine Burg, Nadine Elcheroth, Sonja Delli Zotti et Christopher Maerten.
Madame Delvaux donne d’abord la parole aux représentants du SEW, vu qu’il n’y a pas d’ordre du jour fixé au préalable.
Le SEW/OGBL a différents sujets qu’il aimerait aborder: à savoir la problématique des chargés de cours, le contingent, l’élection des représentants des parents, et les différentes listes.
Les chargés de cours
Madame Delli Zotti expose le problème, à savoir qu’il y a des chargés de cours qui réussissent le concours mais qui ne se classent pas en rang utile et qui en plus n’ont que la possibilité de travailler au cycle 1. Le SEW aimerait savoir s’il est possible de leur donner une formation supplémentaire. Monsieur Strauss explique que par la loi il n’est pas possible que le MEN leur propose une formation supplémentaire. Pour l’instant l’Université de Luxembourg n’est pas intéressée à offrir une telle formation. Le MEN a élaboré un projet de loi qui prolongera jusqu’en 2014 l’admission des instituteurs qui pourront seulement exercer au cycle 1 ou aux cycles 2-4. La réduction de stage est uniquement possible quand on a déjà travaillé pendant 3 ans.
Le contingent
Le SEW exige que le taux d’encadrement de base soit haussé. Le MEN et le SEW ont des vues différentes quant à l’attribution et à la répartition des leçons pour assurer un encadrement de qualité des élèves. Le SEW constate cependant que le taux national est en train de baisser et continuera à baisser.
Elections des représentants des parents d’élèves
Le SEW/OGBL constate que pour avoir un vrai partenariat avec les parents, il faut qu’ils aient, entre autres, les moyens pour pouvoir le faire.
Quand et comment organiser les nouvelles élections? Le MEN propose de solliciter l’aide des communes et de leurs services scolaires. Les petites communes auront, comme les grandes, un accès au Scolaria pour avoir des listes d’élèves actualisées et, pour pouvoir contacter les parents à des adresses actuelles.
Les listes de postes disponibles
Chaque année il y a des problèmes concernant les différentes listes. Un des problèmes est notamment le fait que si des jeunes instituteurs brevetés ne réussissent pas le concours ou ne se classent pas en rang utile, ils se retrouvent chargés de cours et l’ordre selon lequel les postes peuvent être choisis, n’est pas toujours adapté, selon les cas.
Peuvent choisir en premier lieu les instituteurs brevetés avec concours, puis les instituteurs brevetés avec concours mais qui ne se sont pas classés en rang utile, ensuite les instituteurs brevetés sans concours mais avec l’examen des langues réussi, et ainsi de suite. Il reste cependant le problème des moniteurs qui ont été repris par l’Etat. Ils seront affectés aux communes avec leurs heures.
Les pensions
En ce qui concerne les pensions, il a été prévu de remplacer les instituteurs qui partent à la retraite jusqu’au 1er octobre 2011.
Le volet pédagogique de la réforme sera discuté lors d’une entrevue ultérieure.
Le bilan de la réforme est prévu pour l’année prochaine.
Le MEN a finalement une demande: ils ont besoin d’un feedback sur le volume du travail des présidents dans des petites écoles/communes. Le SEW propose de demander à la fédération des comités d’écoles et de cogestion.