Commission scolaire nationale

Cet organe qui doit assurer le partenariat des acteurs de l’Éducation fondamentale, s’est montré très discret dans le passé. Les résultats des discussions et avis ne sont ni publiés, ni même portés à la connaissance des enseignants.
Dorénavant le SEW/OGBL informera les enseignants de façon régulière sur les grands sujets de la CSN.
Rappelons les missions de la CSN, définies par la loi scolaire.
Au niveau national, le partenariat entre lesautorités scolaires, le personnel des écoleset les parents d’élèves s’exerce à travers la commission scolaire nationale.
La commission scolaire nationale propose au ministre les réformes, les axes de recherche, les offres en formation continue et les améliorations qu’elle juge nécessaires ou opportunes.
Dans l’intérêt d’un développement scolaire continu, elle porte à sa connaissance des pratiques pédagogiques innovantes.
Elle donne son avis sur toutes les questions qui lui sont soumises par le ministre. Elle est notamment consultée sur les questions de principe et d’intérêt général concernant l’enseignement fondamental.
Malheureusement la première séance du nouveau mandat, prévue au mois de janvier, a dû être annulée et la commission se réunira qu’une première fois au cours du mois de février.
Le SEW/OGBL a proposé les sujets suivants à mettre à l’ordre du jour des prochaines réunions:
Le mode d’élection des représentants des enseignants à la CSN.
En effet, le mode d’élection avec la déposition de listes et la distribution des mandats qui se fait selon le nombre absolu de suffrages est contraire à toute règle démocratique. En présence de 2 listes des 2 syndicats, la liste qui a obtenu une (même toute petite) majorité des voix a de fortes chances de remporter la totalité des sièges.
Le SEW/OGBL exige une révision du mode de scrutin afin de mieux respecter la représentativité de tout syndicat.
L’orthographe de la langue française.
La réforme de l’orthographe du français qui date de 1990 à l’initiative du Conseil supérieur de la langue française et en accord avec l’Académie Française, a été mise en oeuvre dans les écoles françaises à partir de la rentrée 2016.
Dans les milieux scolaires luxembourgeois, la réforme a été entièrement ignorée. A ce jour, il n’y a aucune communication du ministère à ce sujet. Les manuels scolaires n’ont pas été adaptés et les anciennes règles grammaticales sont enseignées. La question se pose si les épreuves des élèves sont toujours évaluées suivant les anciennes règles.
Il semble urgent que l’Éducation nationale se prononce à ce sujet.
La procédure d’orientation du fondamental vers le secondaire
Le SEW/OGBL exige une évaluation de cette procédure, dans le dialogue avec les enseignants du C4, et le cas échéant une nouvelle réforme de la procédure.
Rappelons à ce sujet que le SEW/OGBL reste d’avis que la décision finale et la responsabilité, après une procédure qui fournit toutes les informations utiles et nécessaires aux parents, soit prise par les parents.
Les bilans électroniques
Les bilans électroniques ont suscité beaucoup de critiques au sein du corps enseignant. Une évaluation s’impose et le cas échéant un changement au niveau de la communication avec les parents.
Le SEW/OGBL reste d’ailleurs d’avis que le système d’évaluation au fondamental n’est pas adapté aux besoins et doit être fondamentalement remis en question.
En règle générale, les sujets de la commission sont proposés par le ministère. Le SEW/OGBL insistera pourtant à ce que les problèmes et les champs d’action qui sont d’actualités pour les enseignants du terrain soient ajoutés à l’ordre du jour.
Patrick Arendt