Le ministre campe sur ses positions

Augmentation de la tâche des enseignants / nouvelle grille horaire
Le ministre campe sur ses positions
Lors d’une entrevue le 13 janvier 2015 avec le ministre de l’éducation nationale, le SEW/OGBL a rappelé avec fermeté son refus de toute augmentation de la tâche des enseignants et proposé en même temps des pistes pour augmenter le contingent national sans coûts supplémentaires pour l’Education nationale.
Le 13 janvier 2015 une délégation du SEW/OGBL et de la FNCTTFEL a été invitée par le ministre Meisch au sujet de la nouvelle grille horaire. Le ministre a une nouvelle fois exposé ses motifs et les objectifs de son projet d’une nouvelle grille horaire.
Les quelques 4000 leçons supplémentaires (d’après nos calculs au moins 10.000 que le MENJE n’aurait plus à payer) qui seraient créées par la mise en œuvre de cette nouvelle grille pourraient être redistribuées aux écoles. Les comités d’école devraient justifier leur demande de leçons supplémentaires par leur PRS.
Suite aux discussions avec les autres acteurs de l’enseignement, notamment les présidents des comités d’école, et les multiples critiques formulées par tous les partenaires de l’école, le ministère a annoncé l’élaboration d’un nouveau projet. Ce projet devrait néanmoins poursuivre les mêmes objectifs que la proposition initiale.
Paralèllement le ministre a reporté une éventuelle mise en œuvre d’une nouvelle grille au début de l’année scolaire 2016/2017.
Si le SEW/OGBL ne peut en effet que confirmer les constats du Ministre concernant la situation difficile, voire dramatique, de bon nombre d’écoles dont le contingent est réduit d’année en année, alors qu’elles n’en sont qu’à mi-chemin d’une réduction qui va se poursuivre jusqu’en 2019, il ne peut en aucun cas accepter la stratégie du Ministre qui consiste à ajouter ces leçons à la tâche des enseignants.
Le SEW/OGBL refuse toutefois toute augmentation de la tâche des enseignants pour combler ce déficit.
Le fait que depuis la réforme de 2009, parallèlement à la réduction du nombre des leçons d’enseignement au niveau national, le nombre de postes pour l’enseignement fondamental a augmenté, démontre que le ministère a massivement créé des postes d’accompagnement, des experts en tout genre et des postes administratifs.
Or le SEW/OGBL est d’avis qu’il ne faut pas encadrer les enseignants, mais qu’il faut tout faire pour encadrer les enfants.
Le SEW/OGBL exige donc une forte réduction de ces postes et une augmentation du taux de base du contingent national au niveau d’avant 2009, une vraie simplification des charges administratives des enseignants et une affectation des enseignants spécialisés auprès des enfants à besoins spécifiques.
Communiqué par le SEW/OGBL, le 14 janvier 2015