Elections à la Commission scolaire nationale

13.12.2014

Un grand merci aux institutrices et instituteurs qui ont voté pour les candidats du SEW/OGBL. Nous remercions toutes celles et ceux qui par leur vote soutiennent notre esprit critique face aux évolutions récentes dans l’enseignement fondamental.

Malheureusement votre soutien n’a pas suffi à nous donner une représentation dans la Commission. Alors que nos candidats ont pu réunir 34,67% des suffrages exprimés, les 4 sièges vont au syndicat qui a obtenu 60,71% des suffrages.

 

Il y a cinq ans nous avions obtenu 2 des 4 sièges avec un pourcentage de suffrages sensiblement similaire. Que s’est-il passé ?

 

Il y a un an, le règlement grand-ducal concernant les modalités d’élection a été modifié(*). À l’époque l’avis de notre syndicat n’avait pas été demandé et nous n’avions eu vent de l’affaire que bien après que la chambre des fonctionnaires n’ait donné son avis. Dans notre avis après-coup nous avions signalé qu’il s’agissait de changer un mode d’élection qui s’était révélé être trop favorable aux candidats du SEW/OGBL. Ne citons que ces quelques phrases de notre avis publié à l’époque au Journal 2/2014 :

 

« Il arrive de temps en temps des projets de règlements grand-ducaux pour lesquels on ne demande pas d’avis au SEW/OGBL. Dans ce cas, il y a souvent anguille sous roche et c’est bien le cas du présent projet de règlement…Rappelons que le prédécesseur de la Commission scolaire nationale était dans l’ancienne loi scolaire, celle de 1912, la Commission d’Instruction. À ces élections déjà le SEW/OGBL et avant lui la FGIL ont toujours présenté leurs candidats, tout en sachant qu’à cause des modalités de l’élection (il y avait un instituteur à élire et le candidat élu devait récolter la majorité des voix, soit parmi les institutrices, soit parmi les instituteurs) leurs candidats n’avaient aucune chance d’être élus, même s’il représentaient entre un tiers et la moitié des enseignants du primaire et du préscolaire à cette époque. »

 

Nous voilà donc revenus aux temps où il faut 50% des suffrages pour être représenté dans cette Commission ! 

Nous ne nous laisserons pas décourager pour autant ! Sachez que le SEW/OGBL continuera à défendre les intérêts des enseignants du fondamental, si ce n’est pas dans la Commission scolaire nationale, ce sera de l’extérieur. Il est d’ailleurs confiant que tôt ou tard une majorité des institutrices et des instituteurs réaliseront que c’est les SEW/OGBL qui défend de façon conséquente les intérêts de l’école publique et de ses enseignants.




(*) Si le scrutin des élections législatives 2013 s'était fait selon les mêmes modalités, le résultat aurait été le suivant:
CSV: 46 sièges ; LASP 7 sièges ; DP 6 sièges ; déi Gréng: 1 siège