Projet intégré intermédiaire dans le DT, division administrative et commerciale

Projet intégré intermédiaire dans le DT, division administrative et commerciale
Au mois de juin dernier, le premier « projet intégré intermédiaire » dans la division administrative et commerciale du régime de technicien a été organisé. Un travail de synthèse ayant comme sujet les « travaux administratifs » était proposé aux élèves. Cinq domaines ont été soumis à l’appréciation de ces derniers :
Pour chaque domaine particulier, un certain seuil de tolérance – assez large aux dires des enseignants correc- teurs – a été décidé avant les épreuves. Pour réussir l’épreuve, l’élève était dans l’obligation de satisfaire aux seuils de tolérance dans 4 domaines sur les 5 proposés. Lors de la première réunion des résultats - plusieurs réunions ayant eu lieu au niveau régional – ces derniers ont été plus que catastrophiques avec, selon les lycées, jusqu’à 2/3 des élèves en échec. Le lendemain, lors de la deuxième réunion des résultats – à la surprise générale – les seuils de tolérances ont été assouplis et les élèves ne devaient plus réussir que 3 domaines sur les 5 proposés. Ainsi, par un coup de baguette magique, le MENJE a réussi, du jour au lendemain, à améliorer substantiellement les résultats, passant de 2/3 d’échecs à 2/3 de réus- sites. Qui a pris cette décision de changer du jour au lendemain les seuils de tolérances du « projet intégré intermé- diaire » ? Y-a-t-il eu une concertation entre toutes les parties concernées avant cette prise de décision ? Qu’en est-il de la base légale si une autorité change en cours de route des critères d’examen, à fortiori si elle les change après avoir constaté que les résultats étaient catastrophiques et ne pouvaient être présentés comme tels à l’opi- nion publique ? Que de questions …. restées sans réponse jusqu’à ce jour. |