22.11.2014



Sujets de la conférence de presse :
1. Le SEW/OGBL soutient les revendications et les démarches des étudiants et des chargés de cours par rapport au projet de loi sur le nouveau stage d’entrée à la fonction
2. Le SEW/OGBL désapprouve la politique éducative actuelle et exige un renouveau de la culture du dialogue.
3. Le SEW/OGBL refuse toute augmentation de la tâche des enseignants.

1. Le SEW/OGBL doit constater que les futurs enseignants sont destinés à être les premières victimes de l’accord salarial. Le SEW/OGBL les soutient entièrement dans leurs revendications et leurs démarches et exige le statu quo pour le stage d’entrée en fonction. Le SEW/OGBL a présenté son argumentaire que vous pourrez consulter dans cette même rubrique.

2. Le SEW/OGBL a exprimé clairement sa réprobation pour la politique du fait accompli exercée par l’actuel ministre. A ce jour le ministre n’a non seulement refusé tout dialogue avec le SEW/OGBL, mais a même préférer cacher son jeu. Trois jours avant l’annonce de la proposition du nouvel horaire aux présidents des comités d’école, le ministre avait refusé de fournir toute indication sur les mesures d’austérité projetées pour l’enseignement fondamental. Cette attitude déplorable risque de porter atteinte au climat scolaire. Le SEW/OGBL exige une reprise du dialogue. Les futurs mesures et projets devront être discutés avec les syndicats avant que les textes afférents soient rédigés.

3. Le SEW/OGBL dénonce la proposition de la nouvelle grille horaire comme une simple mesure d’austérité ayant pour objectif une augmentation plus ou moins cachée de la tâche des enseignants. Cette grille uniforme ne présente aucune amélioration pour les enfants, tout au contraire. Le ministre n’hésiterait pas à dégrader les conditions scolaires des enfants pour introduire ses mesures d’austérité. Une grille uniforme provoquerait en outre des problèmes d’organisation dans un bon nombre de communes. Le SEW/OGBL se prononce donc contre l’introduction d’une nouvelle grille horaire et s’opposera par tous les moyens syndicaux contre une augmentation de la tâche des enseignants.